Perspectives

8 déc. 2025

Mackisen

Comptabilité des affaires d'import/export : Considérations sur les devises, les droits et les taxes — Un guide complet par un cabinet de CPA à Montréal près de chez vous

L'importation et l'exportation posent des défis comptables complexes pour les PME canadiennes. Les entreprises de Montréal et d'ailleurs au Canada doivent naviguer dans les fluctuations monétaires, les droits de douane et les règles fiscales complexes aux niveaux fédéral (ARC) et provincial (Revenu Québec). Ce guide offre une plongée approfondie de niveau légal dans le cadre financier régissant le commerce international, aborde les risques tels que les audits et les pénalités, et propose des meilleures pratiques pour rester en conformité. Avec une planification adéquate et des conseils professionnels, les propriétaires de PME peuvent atténuer leur responsabilité tout en saisissant les opportunités du marché mondial.

Cadre légal et réglementaire

La comptabilité des importations/exportations canadienne opère dans un cadre légal strict. Les lois clés incluent la Loi de l'impôt sur le revenu (réglementations fiscales fédérales) et la Loi sur les douanes (déclarations à la frontière et enforcement). La Loi de l'impôt sur le revenu exige généralement que les entreprises déclarent leurs revenus en dollars canadiens et convertissent les montants étrangers selon les taux prescrits de la Banque du Canadalaws-lois.justice.gc.cacanada.ca. Les sociétés peuvent élire une monnaie fonctionnelle (telle que l'USD) pour la déclaration fiscale uniquement si des conditions strictes sont rempliescanada.cacanada.ca. Du côté commercial, le Tarif douanier ↗ fixe les taux de droits d'importation basés sur la classification et l'origine d'un produit, reflétant les barèmes tarifaires et accords commerciaux du Canada. La Loi sur la taxe d'accise régit la TPS/TVH sur les biens importés, qui sont taxés selon la valeur en dollars canadiens, y compris les droitscanada.ca. Les entreprises du Québec font face à une couche supplémentaire : Revenu Québec administre l'impôt provincial sur le revenu et la TVQ (taxe de vente du Québec) dans le cadre de la Loi sur la fiscalité, généralement en parallèle avec les règles fédérales. Tous les importateurs doivent se conformer aux directives de l'ASFC concernant l'évaluation, la classification et l'origine pour garantir un calcul correct des droits et taxes. En résumé, toute PME engagée dans le commerce transfrontalier doit respecter un réseau de lois et réglementations conçues pour garantir que les taxes et droits sont correctement évalués et remis.

Responsabilité des propriétaires et des directeurs

Les entrepreneurs import/export s'incorporent souvent pour une protection contre la responsabilité – mais les directeurs peuvent toujours être personnellement responsables de certaines obligations fiscales. La loi fiscale canadienne rend les directeurs conjointement responsables si leur société ne remet pas les « fonds en fiducie » tels que les retenues salariales ou la TPS/TVH perçuecanada.ca. En vertu de la Loi de l'impôt sur le revenu §227.1 et de la Loi sur la taxe d'accise §323, les directeurs peuvent être tenus personnellement responsables pour des retenues sur la paie non remises, la TPS/TVH ou la TVQcanada.cacanada.ca. Cela signifie que si une société d'import/export perçoit la TPS sur les ventes (y compris la TPS sur les biens importés à la frontière) mais ne la remet pas, l'ARC et Revenu Québec peuvent poursuivre les actifs personnels des directeurs pour les montants impayés. Notamment, cette responsabilité ne survient qu'après que les autorités tentent et échouent à recouvrer les sommes dues à la sociétécanada.ca, et les directeurs ont une défense de diligence raisonnable s'ils ont exercé le soin nécessaire pour prévenir le manquementcanada.ca. Au-delà des taxes, les directeurs et les propriétaires peuvent faire face à des pénalités en vertu de la Loi sur les douanes pour des violations douanières volontaires (par exemple, contrebande ou fraude), y compris des amendes ou même des accusations criminelles pour des infractions graves. Il est important de distinguer les actionnaires des directeurs : les propriétaires qui ne sont pas directeurs sont généralement protégés des dettes de l'entreprise, mais dans les petites PME, les propriétaires sont souvent aussi directeurs. De plus, les propriétaires uniques et les partenaires (courants pour les très petits commerçants) ont une responsabilité personnelle illimitée pour toutes les dettes commerciales, y compris les droits et les taxes. La conclusion est que les propriétaires de PME doivent s'acquitter diligemment de leurs obligations fiscales et douanières – non seulement pour éviter des pénalités d'entreprise, mais pour se protéger personnellement. Obtenir une assurance responsabilité des directeurs et rester à jour dans les remises sont des stratégies prudentes pour gérer ce risque.

Jurisprudence

Les tribunaux canadiens ont renforcé les lourdes responsabilités des entreprises et des directeurs dans le domaine de l'import/export. Dans l'affaire fiscale Barrett contre Canada, par exemple, la Cour d'appel fédérale a statué que l'ARC doit d'abord épuiser ses efforts de recouvrement contre la société avant de tenir les directeurs responsables, mais a également confirmé que les directeurs qui négligent leurs obligations de remise étaient personnellement responsablesmackisen.com. Dans Worrell contre Canada, les directeurs soutenaient qu'ils « ne savaient pas » au sujet de la TPS non remise, mais la cour a rejeté l'ignorance comme défense – seulement une diligence raisonnable démontrable évitait la responsabilitémackisen.com. La jurisprudence a également abordé la comptabilité des gains de change : dans Kruger Inc. contre La Reine (2016), une affaire impliquant une société de papier québécoise, les tribunaux ont statué que les gains des options de change étrangers devraient généralement être imposés lors de leur réalisation (lorsqu'ils sont réglés) plutôt que sur les variations de valeur du marché annuellesthor.ca. Cela a clarifié que les entreprises ne peuvent pas utiliser arbitrairement la comptabilité de marque à marché pour la fiscalité, sauf autorisation, garantissant une cohérence avec les principes de la Loi de l'impôt sur le revenu. Dans le domaine douanier, la jurisprudence illustre les conséquences de la non-conformité : par exemple, une série d'affaires dans les années 2010 a maintenu de lourdes pénalités monétaires administratives (PMA) pour les importateurs qui ont mal classé des produits pour éviter des droits, soulignant que « des déclarations incorrectes – même si non intentionnelles – entraînent des sanctions »canada.ca. Les tribunaux montrent peu de sympathie pour les entreprises montrant une négligence flagrante ou engageant des facturations fausses pour sous-évaluer les importations. Dans l'ensemble, la jurisprudence souligne deux thèmes : les autorités et les juges s'attendent à ce que les propriétaires de PME assurent activement leur conformité, et la bonne foi seule est insuffisante si des contrôles appropriés et une documentation font défaut. Être conscient des précédents juridiques aide les entreprises à comprendre à quel point la non-conformité peut devenir sérieuse dans des scénarios défavorables.

Risques d'audit de l'ARC et de Revenu Québec

Les entreprises d'import/export sont exposées à un risque d'audit accru en raison de la complexité de leurs transactions. L'ARC utilise des systèmes d'évaluation basés sur le risque pour signaler les déclarations présentant des anomalies ou un fort potentiel de non-conformitécanada.cacanada.ca. Les déclencheurs courants d'audit incluent de grands changements de revenus d'année en année, des réclamations de pertes persistantes (qui pourraient indiquer des dépenses personnelles enregistrées par l'entreprise), et des discrépances dans la déclaration de la TPS/TVH (par exemple, des réclamations de crédits de taxe d'entrée significatifs sur les importations). Les sociétés traitant dans plusieurs devises doivent correctement déclarer les gains/pertes de change – un manquement peut attirer une surveillance. Les auditeurs de l'ARC comparent souvent les ratios financiers avec des références de l'industrie ; une PME importatrice avec des marges bénéficiaires particulièrement faibles (peut-être dues à des ventes en espèces non enregistrées ou à des dépenses surestimées) pourrait se démarquer. Revenu Québec audit également les déclarations fiscales provinciales et la conformité à la TVQ, parfois en coordonnant avec l'ARC pour des audits fiscaux combinés. Par exemple, si une PME québécoise déclare des ventes dans sa déclaration fédérale de TPS mais les omet de sa déclaration de TVQ, cela constitue un signal d'alarme pour RQ.

En plus des audits fiscaux, les importateurs sont soumis à des vérifications de conformité commerciale par l'ASFC. L'ASFC audite régulièrement les transactions d'importation pour garantir la conformité avec la Loi sur les douaneschrobinson.com. Ces audits peuvent être aléatoires ou ciblés sur des secteurs où des malclassifications ou des sous-évaluations systémiques sont suspectées. En effet, l'ASFC publie une liste semestrielle de priorités de vérification focalisée sur des biens spécifiques (par exemple, textiles, produits laitiers, etc.) et des questions telles que les réclamations d'originechrobinson.comchrobinson.com. Une PME important des biens figurant sur la liste prioritaire a de fortes chances de recevoir un avis d'audit douanier. Lors d'un audit douanier, les agents de l'ASFC examineront les documents d'importation (factures commerciales, connaissements, formulaires douaniers B3) pour vérifier que la classification tarifaire correcte a été utilisée, que le bon taux de droit a été appliqué, et que tous les biens ont été déclarés à leur juste valeur marchande. Les erreurs peuvent entraîner des amendes PMA, des droits rétroactifs, et de la TPS due sur les importationschrobinson.com. Notamment, si un auditeur découvre des montants non déclarés ou sous-payés, il peut revenir jusqu'à quatre ans (la période d'ajustement standard) pour évaluer les corrections.

Pour atténuer les risques d'audit, les PME devraient conserver des archives organisées et des contrôles internes robustes. Assurez-vous que les ventes, le coût des marchandises et les droits payés s'accordent entre les déclarations fiscales et les dépôts douaniers – des divergences entre ce que vous déclarez à l'ARC par rapport à l'ASFC peuvent facilement se révéler par le biais du partage de données. Utilisez des comptables et des courtiers en douane professionnels pour vérifier la conformité. Enfin, répondez toujours rapidement et complètement à toute demande d'informations émanant de l'ARC ou de l'RQ ; parfois, une demande de « bureau d'audit » est une occasion de clarifier quelque chose de mineur avant que cela ne s'aggrave. Une conformité proactive et une transparence avec les autorités peuvent souvent prévenir un audit complet ou du moins en raccourcir la durée.

Pénalités pour retards de dépôts

Ne pas respecter une date limite de dépôt dans le secteur de l'import/export peut déclencher des pénalités coûteuses à plusieurs niveaux. Les dépôts d'impôt sur les sociétés (T2 au niveau fédéral, CO-17 au Québec) entraînent des pénalités de dépôt tardif s'il y a un solde à payer. La pénalité standard de l'ARC est de 5 % de l'impôt impayé à la date d'échéance de dépôt, plus un 1 % supplémentaire par mois de retard (jusqu'à 12 mois)canada.carevenuquebec.ca. Revenu Québec fait miroir : un dépôt de société québécoise soumis en retard entraîne une pénalité de 5 % sur tout impôt provincial impayé, plus 1 % par moisrevenuquebec.ca. Si l'entreprise a été souvent en retard ces dernières années, la pénalité fédérale double à 10 % + 2 % par mois (plafonné à 20 mois)canada.ca. Les PME d'import/export doivent se souvenir qu'elles ont souvent deux déclarations de revenus – une auprès de l'ARC et une auprès de l'RQ – et que les deux dates limites (généralement six mois après la fin de l'année) doivent être respectées pour éviter des pénalités doubles.

Pour la TPS/TVH et les déclarations de TVQ, les pénalités et les intérêts peuvent également s'accumuler rapidement. Ne pas déposer une déclaration de TPS/TVH à temps lorsqu'il y a des taxes à payer peut entraîner une pénalité calculée à 1 % du montant impayé + 0,25 % par mois de retard (pour jusqu'à 12 mois), en plus des intérêts composés quotidiennement. Revenu Québec impose des pénalités lourdes pour les remises tardives de TVQ ou d'autres prélèvements provinciaux : 7 % du montant si 1 à 7 jours de retard, 11 % si 8 à 14 jours de retard, et 15 % au-delà de deux semainesrevenuquebec.ca. Les dépôts douaniers ont leurs propres délais – par exemple, un importateur doit déposer des informations comptables et payer les droits / la TPS dans certains jours après l'arrivée des marchandises. Déposer des déclarations douanières tard (ou ne pas corriger les erreurs dans le délai de 90 jours prescrit après une importation) peut entraîner des amendes PMA. Un scénario courant : si une PME ne soumet pas d'amendements lorsqu'elles découvrent des divergences post-importation (telles que des erreurs de classification tarifaire), l'ASFC peut imposer des pénalités allant de 150 $ à 450 $ par infraction pour les violations de première fois, augmentant pour les problèmes subséquents.

De plus, des dépôts spécialisés pertinents pour les importateurs/exportateurs entraînent des pénalités si manqués. Par exemple, une entreprise canadienne possédant des actifs étrangers dépassant 100 000 $ doit déposer le formulaire T1135 ; un dépôt tardif entraîne une pénalité de 25 $/jour jusqu'à 2 500 $. Si une PME a bénéficié d'exemptions de droits en vertu de l'ALENA/CUSMA et est ensuite sollicitée par l'ASFC pour fournir des certificats d'origine, ne pas le faire à temps pourrait annuler la préférence tarifaire et engendrer des droits plus des pénalités. La conclusion est de marquer toutes les échéances de conformité sur votre calendrier : impôt sur les sociétés, TPS/TVH, TVQ, remises de paie et rapports douaniers. Si vous ne pouvez pas respecter une échéance, contactez proactivement l'ARC/RQ ou l'ASFC pour expliquer et demander une prolongation ou un allégement – en vertu des dispositions de « soulagement des contribuables », l'ARC et l'RQ peuvent renoncer à des pénalités si des circonstances extraordinaires ont empêché un dépôt à tempscanada.ca. Cependant, à l'exception d'un tel allégement, les dépôts tardifs vous coûteront, donc la conformité à temps doit être une priorité.

Réelités opérationnelles de l'industrie

Gérer une PME d'import/export implique des considérations opérationnelles uniques qui ont un impact direct sur la conformité comptable et fiscale. Une réalité majeure est la volatilité des devises : les ventes ou les achats en devises étrangères peuvent mener à des gains ou des pertes de change. Les fluctuations entre la date de transaction et la date de paiement doivent être enregistrées correctement – par exemple, si un importateur montréalais achète des marchandises en Europe en euros, un dollar canadien qui se déprécie augmentera le montant à payer en CAD (une perte de change déductible fiscalement). Les entreprises maintiennent souvent des comptes bancaires en devises étrangères pour payer des fournisseurs à l'étranger ou recevoir des revenus d'exportation ; les comptables devraient réévaluer ces comptes à la fin de l'année en CAD. Il est essentiel d'utiliser les taux de change appropriés (tel que le taux moyen ou le taux spot de la Banque du Canada) comme l'exige la Loi de l'impôt sur le revenucanada.ca, et de documenter ces conversions en cas d'audit.

Une autre réalité est le fardeau du respect des douanes dans les opérations quotidiennes. Les importateurs doivent classifier chaque produit avec le bon code SH à 10 chiffres et appliquer le bon taux de droit – un processus qui peut nécessiter des connaissances techniques sur les produits et les accords commerciaux. Les erreurs peuvent affecter le coût rendu et la tarification, donc de nombreuses PME s'en remettent à des courtiers en douane agréés. Cependant, même si l'on utilise un courtier, l'importateur enregistré demeure finalement responsable de l'exactitude des déclarations et des paiements de droitscbsa-asfc.gc.ca. Les propriétaires d'entreprises devraient donc revoir la documentation préparée par leur courtier et conserver des copies de tous les documents d'import/export (formulaires B3, factures commerciales, certificats d'origine, documents de transport). En cas de requête ou de vérification de l'ASFC, avoir des archives organisées à disposition est vital.

Les questions logistiques et temporelles influencent également la comptabilité. Le moment où les marchandises franchissent la frontière peut déterminer dans quelle période comptable elles sont enregistrées comme inventaire (et quand les crédits de taxe d'entrée sur la TPS importée peuvent être demandés). Les PME faisant face à des longues durées de transit ou à des biens retenus dans les ports devraient coordonner étroitement avec les transitaires pour suivre les expéditions. Les Incoterms (termes commerciaux internationaux) négociés dans les contrats de vente affectent qui (le vendeur ou l'acheteur) est responsable du fret, de l'assurance et de la clearance d'importation - affectant ainsi les livres qui enregistrent certains coûts. Par exemple, selon les termes DDP (“Rendu droits acquittés”), un exportateur vers le Canada serait responsable des droits d'importation et de la TPS, et non l'importateur canadien – une situation inhabituelle qui nécessite cependant une clarté pour que la bonne partie réclame les déductions ou crédits fiscaux.

Les exportateurs ont leurs propres complexités. Un exportateur canadien doit s'assurer que sa vente est considérée comme une exportation à taux zéro pour les TPS/TVH (généralement c'est le cas, à condition que les biens soient expédiés hors du Canada) et devrait conserver une preuve d'exportation telle que des déclarations douanières ou des connaissements. En cas d'audit, l'ARC exigera une preuve que les marchandises ont quitté le Canada pour justifier la non-application de la TPScanada.cacanada.ca. De plus, les exportateurs peuvent faire face à des taxes étrangères ou à la TVA dans le pays de destination – bien que ce ne soit pas directement un problème fiscal canadien, ces coûts nécessitent une attention comptable et éventuellement des demandes de crédits ou de remboursements à l'étranger.

La réalité opérationnelle signifie également faire face à des obstacles de paiement et de financement. L'importation nécessite souvent un paiement initial ou des dépôts aux fournisseurs étrangers, ce qui peut affecter le flux de trésorerie bien avant que les marchandises ne soient vendues sur le marché intérieur. Les PME peuvent utiliser des outils tels que des lettres de crédit ou des prêts de financement commercial pour compenser cet écart. De même, lors de l'exportation, offrir des conditions de crédit aux acheteurs étrangers crée un risque de comptes débiteurs étrangers – de nombreux exportateurs canadiens souscrivent une assurance crédit à l'exportation (par exemple de l'EDC) pour se protéger contre le non-paiement, et les primes pour cette assurance sont une dépense déductible. En tout, les entreprises d'import/export jonglent avec des variables financières au-delà de celles d'une entreprise domestique typique. Un système comptable robuste, guidé par un CPA expérimenté, est indispensable pour gérer la comptabilité multidevise, le suivi des coûts rendus, et la conformité en temps réel, et pas seulement à la fin de l'année.

Meilleures pratiques pour la comptabilité d'import/export

Pour prospérer à l'échelle mondiale tout en restant conforme, les PME devraient adopter plusieurs meilleures pratiques :

  • Mettre en œuvre une forte tenue de dossiers : Maintenez une archive bien organisée de tous les documents commerciaux – bons de commande, factures, saisies douanières, connaissements, certificats d'origine, reçus de paiement de droits/taxes, et correspondance avec les autorités. Une bonne tenue de dossiers facilite le contrôle interne mais est votre première ligne de défense lors des auditsmackisen.com. Conservez ces dossiers pendant au moins six ans (comme l'exige l'ARC) ou plus longtemps pour les douanes, car l'ASFC peut examiner les transactions d'importation passées généralement pendant quatre ans.

  • Automatiser la gestion des devises : Utilisez un logiciel de comptabilité capable de gérer les transactions multidevises. Enregistrez les ventes et les achats dans leur devise d'origine, mais faites en sorte que le système les traduise en CAD en utilisant des taux de change à jour. Cela assure un calcul précis des gains/pertes. Examinez périodiquement les soldes libellés en devises étrangères pour les impacts de change non réalisés. Les stratégies de couverture (par exemple, contrats à terme) peuvent être appropriées si vous avez une exposition monétaire prévisible significative – consultez un conseiller financier ou votre banque. Documentez la raison du taux de change utilisé dans toute déclaration fiscale pour satisfaire aux exigences de l'ARCcanada.ca.

  • Classifier et planifier les droits : Avant d'importer de nouveaux produits, déterminez leurs classifications tarifaires et les taux de droits applicables. Une légère différence dans un code SH pourrait signifier un droit de 0 % en vertu d'un accord de libre-échange par rapport à un tarif MFN élevé – investissez donc du temps ou faites appel à une expertise pour bien faire dès le départ. Lorsque cela est possible, profitez des programmes de réduction des droits : par exemple, un remboursement des droits si vous importez des biens et les réexportez par la suite, ou des programmes de réduction des droits qui suspendent les droits sur les biens importés pour traitement et réexportation. Utilisez les avantages des accords de libre-échange en obtenant des certificats d'origine (par exemple, des certificats CUSMA/ALENA de fournisseurs américains) pour revendiquer des tarifs préférentiels. Cependant, assurez-vous de respecter les règles d'origine – de fausses déclarations peuvent être découvertes par l'ASFC et entraîner des droits rétroactifs.

  • Gestion adéquate de la TPS/TVH et de la TVQ : Pour les importations, rappelez-vous que la TPS est payée à la frontière (5 % fédéral, plus toute composante provinciale applicable pour les provinces de la TVH) sur la valeur des biens plus les droits. Si vous êtes inscrit à la TPS, réclamez ces paiements de TPS d'importation en tant que crédits de taxe d'entrée sur votre prochaine déclaration – c'est un point majeur pour la trésorerie. Au Québec, en tant qu'importateur, vous pouvez également autoévaluer la TVQ sur les biens importés (si elle n'est pas perçue aux douanes) et ensuite demander un remboursement de crédit de taxe. Assurez-vous que le système comptable est configuré pour saisir ces crédits fiscaux ; il est courant que les PME négligent les crédits de TPS d'importation et payent ainsi trop de taxes. Pour les exportations, assurez-vous de ne pas facturer de TPS/TVH sur les exportations éligibles mais de conserver une preuve d'exportation. En interne, réconciliez les comptes de taxes chaque mois : le montant de TPS payé sur les importations devrait correspondre aux ITC réclamés, les dépenses de droits devraient correspondre à ce qui est sur les formulaires B3, etc.

  • Engager des professionnels et former : Travaillez avec des courtiers en douane et des transitaires expérimentés pour la logistique transfrontalière – ils peuvent aider à éviter les pièges dans le dédouanement et la documentation. De même, engagez un cabinet CPA (comme Mackisen) qui comprend le commerce international. Investir dans des conseils professionnels représente un coût mineur par rapport aux coûts potentiels des erreurs. De plus, formez votre personnel aux bases de la conformité commerciale : par exemple, les gestionnaires d'entrepôt devraient savoir ne pas libérer le stock importé avant le dédouanement de l'ASFC, le personnel comptable devrait comprendre les incoterms, le personnel des ventes devrait être conscient des besoins en documentation à l'exportation. Faites de la conformité une culture d'entreprise, pas seulement la responsabilité d'une personne.

  • Surveiller les changements réglementaires : Les réglementations commerciales et les règles fiscales évoluent. Par exemple, le Canada a mis à jour des accords de libre-échange (CUSMA a remplacé l'ALENA, de nouveaux accords commerciaux avec l'Europe et la région Asie-Pacifique sont entrés en vigueur) ce qui peut changer les taux de droits ou les exigences documentaires. L'ASFC met également en œuvre CARM (Gestion des évaluations et des revenus de l'ASFC), un nouveau système qui exige des importateurs qu'ils s'enregistrent et qui modernisera la façon dont les droits et les taxes sont payés. Restez informé via les sites gouvernementaux ou les associations professionnelles à propos de tels changements. Être un précurseur (par exemple, s'inscrire sur le portail en ligne de l'ASFC) peut faciliter votre processus de conformité et éviter les surprises de dernière minute.

Respecter ces meilleures pratiques permet non seulement de garder votre entreprise du bon côté de la loi, mais aussi d'améliorer l'efficacité opérationnelle. Les entreprises qui intègrent la conformité dans leur flux de travail constatent souvent moins de retards d'expédition, une meilleure gestion des flux de trésorerie et des rapports financiers plus précis, tous contribuant à une meilleure rentabilité.

Erreurs courantes à éviter

Même les entreprises bien intentionnées peuvent trébucher sur des pièges courants dans la comptabilité d'import/export. Voici quelques erreurs fréquentes et comment les éviter :

  1. Mal classifier les produits pour les droits : Utiliser le mauvais code SH pour les biens importés est une erreur majeure. Par exemple, classifier un produit sous une catégorie sans droit quand il n’y appartient pas peut entraîner des droits rétroactifs et des pénalités. Évitement : Travailler avec des spécialistes des douanes pour obtenir des classifications correctes. En cas de doute, demander un jugement anticipé à l'ASFC sur la classification tarifaire.

  2. Ne pas utiliser les bons taux de change : Certaines entreprises choisissent erronément un taux de change arbitraire pour convertir des factures étrangères, entraînant des chiffres en dollars canadiens inexacts dans leurs livres et déclarations fiscales. L'ARC s'attend à l'utilisation de taux de change officiels (comme les taux publiés par la Banque du Canada) ou d'une politique d'entreprise cohérente en fonction de leurs règlescanada.ca. Évitement : Utilisez des taux moyens quotidiens ou mensuels de sources fiables et appliquez-les de manière cohérente. Documentez la source de vos taux au cas où l'ARC demanderait.

  3. Ne pas réclamer les crédits de TPS d'importation : Une erreur surprenante est de traiter la TPS d'importation comme un coût des biens sans la récupérer. La TPS payée à la frontière est généralement entièrement récupérable pour un inscrit à la TPS, mais les PME parfois ratent de le réclamer sur les déclarATIONS de TPS en raison d'un oubli ou d'un manque de documentation. Évitement : Mettre en place un système où chaque formulaire de codage douanier B3 est transmis à la comptabilité. Réconcilier le total de la TPS d'importation payée (à partir des relevés de votre courtier en douane ou des résumés K84 de l'ASFC) avec les ITC déclarés sur chaque déclaration de TPS.

  4. Incohérences temporelles dans la reconnaissance des revenus : Pour les exportateurs, les revenus sont souvent reconnus lorsque les marchandises sont expédiées à l'international. Si les coupures de fin d'année sont mal gérées (par exemple, les marchandises expédiées FOB d'origine le 28 décembre pourraient déjà être en route à l'étranger mais vous n'avez pas émis de docs d'exportation jusqu'au 2 janvier), vous pourriez soit omettre des revenus pour l'exercice correct, soit le reconnaître prématurément. Évitement : Coordonnez-vous avec la logistique pour obtenir des confirmations d'expédition. Alignez les incoterms avec la reconnaissance des revenus – par exemple, selon les termes FOB point d'expédition, l'acheteur prend possession lors de l'expédition, donc vous devriez enregistrer la vente lorsqu'elle est expédiée.

  5. Ignorer l'impôt sur le revenu sur les paiements : Les importateurs de certains services ou redevances de l'étranger peuvent être tenus de retenir et de remettre l'impôt de la partie XIII. Par exemple, payer un consultant étranger pour des services effectués au Canada ou payer des redevances à une entité étrangère peut déclencher des obligations de retenue. Oublier cela peut signifier des évaluations de l'ARC ultérieurement. Évitement : Revoyez les paiements transfrontaliers avec votre CPA ou avocat fiscal pour déterminer si la retenue s'applique, et si oui, remettez-la en temps et forme (déclaration NR4) comme nécessaire.

  6. Documentation incomplète sur l'exportation : Comme mentionné, ne pas conserver de preuves pour des exportations à taux zéro est risqué. L'ARC pourrait refuser la taxation à taux zéro et appliquer une TPS de 5 % sur cette vente si vous ne pouvez pas prouver que les biens ont quitté le Canada. Évitement : Toujours obtenir et archiver des reçus d'exportation commerciaux, des suivis de messagerie montrant la livraison hors du Canada, ou des documents d'importation montrant que le client a reçu les biens.

  7. Manquements en matière de conformité fiscale et d'immigration : Si votre entreprise envoie des employés à l'étranger ou a du personnel étranger au Canada (par exemple, un représentant des ventes américain venant aider au Québec), il est facile de négliger les retenues appropriées sur la paie ou les permis de travail. Les employeurs non-résidents pourraient devoir s'enregistrer et retenir des impôts sur la paie canadiens même pour de courtes missions. Évitement : Consultez sur les scénarios de travail transfrontaliers. En cas de doute, considérez que les salaires sont imposables et retenez, ou demandez une autorisation (exonération selon le règlement 102 pour les employés non-résidents, etc.).

  8. Erreurs d'évaluation douanière : Certaines PME déclarent une valeur basse arbitraire pour réduire les droits, sans réaliser la large définition de "prix payé ou payable" selon les règles douanières. Une sous-évaluation – même en omettant les aides (comme les composants fournis gratuitement au fournisseur) ou certaines frais – est considérée comme une fausse déclarationcanada.ca. Évitement : Déclarez la valeur intégrale de la transaction. Incluez des éléments tels que les coûts d'outillage ou de design dans la valeur douanière s'ils ont été fournis au fournisseur gratuitement.

En s'attaquant proactivement à ces erreurs courantes, les entreprises peuvent éviter l'effet boule de neige où une erreur mène à des audits, entraînant plusieurs réévaluations. Des examens internes réguliers ou même un audit de conformité externe par un CPA peuvent repérer ces problèmes tôt. Rappelez-vous : une erreur peut sembler mineure maintenant, mais si elle se répète sur des années dans de nombreuses transactions, les corrections (plus les pénalités et intérêts) peuvent être significatives.

Salaires contre dividendes pour les propriétaires de PME

Au-delà des questions spécifiques au commerce, les entrepreneurs import/export doivent décider comment se rémunérer : salaires ou dividendes ? Cette question classique de planification fiscale a des implications tant pour le propriétaire que pour la société. Se payer un salaire (ou frais de gestion) signifie que le montant est une dépense déductible fiscally pour votre société, réduisant le revenu imposable de l'entreprise. Vous, en tant qu'individu, incluez le salaire dans votre revenu personnel et serez imposé à votre taux marginal personnel. Les salaires créent des droits de cotisations REER et nécessitent des contributions au RPC/RSQ, offrant des prestations et pensions futures (mais augmentant également les coûts de paie pour l'entreprise). Notamment, un salaire raisonnable assure que les bénéfices de l'entreprise sont inférieurs, ce qui peut être bénéfique si vous souhaitez maintenir le revenu imposable de l'entreprise sous le seuil de déduction applicable pour les petites entreprises.

D'un autre côté, recevoir des dividendes signifie distribuer des bénéfices d'entreprise après impôt aux actionnaires. Les dividendes ne sont pas une dépense pour la société (donc ils ne réduisent pas l'impôt sur les sociétés), mais proviennent souvent de bénéfices taxés au faible taux d'imposition des petites entreprises (~12 % au Québec en combiné, sur les premiers 500 000 $). La personne recevant un dividende paie un impôt personnel dessus, mais à un taux effectif réduit grâce à l'impôt de crédit sur dividendes (pour éviter la double imposition du revenu d'entreprise). Par exemple, les dividendes canadiens éligibles bénéficient d'un grossissement et d'un crédit d'impôtcanada.ca, entraînant souvent un impôt moins élevé qu'un salaire équivalent dans de nombreux cas. Aucune cotisation au RPC n'est due sur les dividendes, ce qui peut être un avantage (moins de coûts de paie) ou un inconvénient (aucun droit de pension ne s'accumule). Les dividendes ne créent également pas de droits de REER.

Lequel est meilleur ? Cela dépend de la situation. Si l'entreprise est rentable et n'a pas besoin de conserver tous les bénéfices pour croître, verser des dividendes peut être plus fiscalement avantageux dans l'ensemble en raison de l'intégration fiscale de l'impôt sur les sociétés et personnel. De nombreux propriétaires de petites entreprises utilisent un mélange : un salaire jusqu'au maximum du RPC ou pour utiliser des déductions personnelles et des dividendes pour le reste des besoins en liquidités. Il faut être prudent : verser uniquement des dividendes alors que la société montre un bénéfice comptable élevé pourrait éveiller des soupçons si la « compensation » du propriétaire-gérant est indûment basse – mais en général, l'ARC permet aux propriétaires de choisir leur mélange de compensation. Au Québec, considérez que les dividendes (souvent « non-éligibles » pour les petites entreprises) sont imposés un peu plus haut au niveau provincial que dans certaines autres provinces, donc le point d'équilibre salaire contre dividendes pourrait différer légèrement de la perspective fédérale.

De plus, des changements fiscaux récents limitent le « saupoudrage de revenus » – les dividendes versés aux membres de la famille relèvent désormais des règles d'imposition sur les revenus fractionnés à moins que les membres de la famille ne soient activement impliqués dans l'entreprise. Donc, si votre société d'import/export est une entreprise familiale, les salaires pourraient être le seul moyen de compenser un conjoint ou un enfant pour leur travail d'une manière directe, le paiement de dividendes pouvant attirer l'impôt punitif TOSI à moins qu'ils ne remplissent des exceptions.

En fin de compte, la décision doit être revue chaque année avec votre comptable. Ils examineront le bénéfice de l'entreprise, vos niveaux de revenu personnel, et les besoins futurs (cotisation REER, récupérations de prestations pour enfants, etc.). La flexibilité de personnaliser la compensation des propriétaires est un avantage clé de l'incorporation, et avec une planification prudente un propriétaire-gérant peut optimiser les résultats fiscaux tout en garantissant que le flux de trésorerie de l'entreprise est suffisant pour les opérations et la croissance.

Stratégie de société de portefeuille

De nombreux entrepreneurs canadiens avisés établissent une société de portefeuille comme partie de leur structure d'entreprise. Dans un contexte d'import/export, comment une société de portefeuille (« Holdco ») peut-elle ajouter de la valeur ? Une stratégie courante consiste à avoir la société opérationnelle (« Opco ») – qui effectue le commerce de biens – détenue par une Holdco distincte. Report d'impôt et investissement : Après qu'Opco a payé l'impôt des petites entreprises à faible taux sur ses premiers 500 000 $ de bénéfices, elle peut verser les bénéfices après impôt à Holdco sous forme de dividende inter-entreprise sans imposition (en raison d'une réduction de dividendes selon la Loi de l'impôt sur le revenu). Holdco peut ensuite investir ces fonds dans de nouvelles entreprises, des actions, de l'immobilier, ou même financer l'expansion de l'entreprise, tout en reportant l'impôt personnel sur cet argent. Cela est utile si le propriétaire n'a pas besoin de tous les bénéfices pour sa subsistance personnelle – l'argent excédentaire est mieux conservé dans une Holdco pour le protéger des risques opérationnels et permettre une croissance composée. Notez que si la Holdco gagne un revenu passif significatif, cela peut éroder la limite de déduction des petites entreprises d'Opco (selon les règles introduites en 2019). Cela signifie que des accumulations extrêmement importantes dans Holdco pourraient avoir un coût fiscal pour Opco à l'avenircanada.ca, mais pour la plupart des petites entreprises, c'est gérable.

Protection des actifs : Les activités d'import/export peuvent être risquées (par exemple, créances douteuses de clients étrangers ou litiges contractuels). Une Holdco peut agir comme un coffre-fort : elle peut détenir des actifs précieux (comme des biens immobiliers, des brevets/marques, ou des liquidités excédentaires) éloignés des risques opérationnels d'Opco. Si Opco rencontre des problèmes ou même fait faillite, la Holdco et ses actifs sont séparés, à condition que les transactions entre elles aient été effectuées à une valeur marchande juste et non destinées à frauder les créanciers. Par exemple, Opco pourrait déclarer périodiquement des dividendes à Holdco pour déplacer des liquidités hors de portée de créanciers potentiels futurs tant que tout est solvent et normal – essentiellement retirer des bénéfices pour la sécurité. Cela doit être fait légalement (par exemple, attention aux transferts d'insolvabilité ou à la responsabilité des directeurs en vertu de la LCA pour des dividendes inappropriés), mais fait correctement, c'est une stratégie valide.

Fractionnement des revenus et multiplication de l'exemption des gains en capital : Une Holdco peut également faciliter le fractionnement des revenus entre membres de la famille en en faisant actionnaires de Holdco (qui possède Opco). Bien que le saupoudrage direct de dividendes à la famille soit limité, il existe des situations (comme si un conjoint travaille dans l'entreprise ou si le membre de la famille a plus de 65 ans, etc.) où les dividendes via une Holdco peuvent encore être efficaces. De plus, lors d'une vente éventuelle de l'entreprise, si une Holdco (ou plusieurs Holdcos pour différents membres de la famille) détient les actions d'Opco, chaque actionnaire pourrait réclamer l'exemption lifetime des gains en capital (ELCG) sur une vente d'entreprise éligible. Par exemple, si Opco est vendu pour 2 millions de dollars, avoir deux actionnaires familiaux via des sociétés de portefeuille pourrait potentiellement multiplier les environ 971 000 $ d'ELCG (plafond de 2025, indexé) – chacun pourrait abriter ce montant du gain en franchise d'impôt, sous réserve de remplir les conditions. Une planification appropriée est nécessaire bien à l'avance pour être éligible à l'ELCG, cependant (les actions doivent généralement être détenues >24 mois par les individus ou leurs Holdcos, etc.).

Structuration internationale : Parfois, une société de portefeuille canadienne peut posséder des filiales ou des coentreprises étrangères, ce qui pourrait être pertinent si votre entreprise d'import/export établit un entrepôt ou une filiale de vente à l'étranger. Il existe des règles complexes sur les affiliés étrangers à prendre en compte, mais une Holdco peut offrir une couche pour consolider les opérations étrangères et peut-être les financer avec des bénéfices canadiens détenus.

Il convient de garder à l'esprit le coût administratif – une Holdco est une entreprise supplémentaire, ce qui signifie des rapports annuels séparés, des déclarations fiscales et des frais de comptabilité. Les avantages devraient l'emporter sur ces coûts. De plus, les transactions interentreprises (comme des frais de management ou des loyers d'Opco à Holdco) doivent être correctement documentées et à des tarifs raisonnables pour être acceptables à des fins fiscales. Dans l'ensemble, une société de portefeuille peut être un outil puissant pour la planification fiscale, la gestion des risques et la préservation de la richesse à long terme pour les propriétaires d'entreprises. Il est conseillé de consulter un CPA ou un conseiller fiscal pour concevoir une structure d'entreprise adaptée à vos objectifs et naviguer dans les nuances provinciales (par exemple, les règles du Québec pour les sociétés associées et les crédits d'impôt).

Financement et subventions pour les entreprises commerciales

S'étendre à l'international nécessite souvent du capital supplémentaire – la bonne nouvelle est qu'il y a des programmes de financement et des subventions destinés aux PME canadiennes impliquées dans le commerce. Une ressource fondamentale est Exportation et développement Canada (EDC), une société d'État fédérale qui offre des solutions de financement, d'assurance et de cautionnement. L'EDC peut proposer un prêt de fonds de roulement à l'exportation ou garantir votre banque, vous aidant à exécuter de grandes commandes à l'étranger (par exemple, acheter plus d'inventaire pour respecter un gros contrat d'exportation). Ils fournissent également une assurance des créances commerciales, vous protégeant si un acheteur étranger ne paie pas ; avoir cette assurance gère non seulement le risque mais peut également amener les banques à être plus disposées à prêter contre vos créances étrangères. Les primes pour l'assurance de l'EDC sont souvent un coût justifiable pour mener des affaires internationales et peuvent être intégrées dans la tarification.

Pour les importateurs, l'EDC a également des programmes (bien qu'ils se concentrent sur les exportations, l'EDC pourrait assurer vos paiements de fournisseurs sur certains marchés ou aider avec des solutions de risque de change). Dans le domaine domestique, la Banque de développement du Canada (BDC) offre du financement aux PME, y compris des prêts pour l'achat d'équipements ou de logiciels pour améliorer les opérations commerciales (comme l'automatisation des entrepôts ou des plateformes de commerce électronique). La BDC propose également des services de conseil aux entreprises souhaitant se développer à l'échelle internationale.

Plusieurs subventions gouvernementales peuvent directement soutenir vos projets de croissance internationale. Le programme CanExport ↗ (administré par le Service des délégués commerciaux) a historiquement offert des fonds correspondants pour des activités de marketing à l'exportation – par exemple, couvrir une partie des coûts liés à la participation à des foires commerciales à l'étranger, réaliser des études de marché à l'étranger, ou adapter des documents de marketing. Au moment où j'écris ces lignes, des subventions de CanExport pour PME allant jusqu'à 50 000 $ étaient disponibles (le programme s'ouvre périodiquement aux demandes)tradecommissioner.gc.cafunding.ryan.com. Au Québec, le gouvernement provincial gère le Programme de soutien à l'exportation (Programme de Soutien à la Commercialisation et à l'Exportation, PSCE) qui peut subventionner des dépenses telles que la participation à des salons commerciaux, le recrutement d'un responsable export, ou l'obtention de certifications internationalesemergex.com. Investissement Québec du Québec et les organisations régionales de promotion des exportations (ORPEX) peuvent guider les entreprises vers ces fonds. En fait, en 2025, le gouvernement fédéral a annoncé près de 19,7 millions de dollars de fonds renouvelés pour les groupes ORPEX à travers le Québeccanada.cacanada.ca – ces organisations fournissent des conseils et parfois une assistance financière aux nouveaux exportateurs, donc se connecter avec votre ORPEX local (comme Export Montréal Ouest ou le bureau d'exportation de Laval) peut vous brancher sur diverses ressources.

Il existe également des subventions et crédits d'impôt non exclusivement destinés au commerce mais très pertinents : par exemple, si votre entreprise d'import/export développe un produit innovant, le crédit d'impôt pour la RS&DE peut rembourser une partie des coûts de R&D. Si vous achetez de nouveaux équipements de fabrication pour produire des biens à l'export, examinez les incitations à l'investissement accéléré (mesures de dépréciation fiscale) ou les fonds de développement économique régional qui pourraient offrir des subventions ou des prêts sans intérêt. Un autre programme de niche : le Programme d'assistance à la recherche industrielle (PARI) aide parfois à financer le développement de nouvelles technologies qui pourraient renforcer la compétitivité des fabricants entrant sur les marchés étrangers.

N'oubliez pas les subventions de formation et de conseil – par exemple, des fonds qui paient l'embauche d'un expert pour rédiger un plan d'entrée sur le marché international ou former votre personnel à un logiciel logistique avancé. Le gouvernement canadien et le Québec disposent de portails de subventions pour petites entreprises (comme le Canada Business Benefits Finder) où, en saisissant « export » et votre type de projet, vous pouvez voir une liste de programmes pertinents.

Enfin, assurez-vous d'exploiter tout outil de financement commercial disponible : par exemple, de nombreuses banques proposent des contrats à terme ou options de change étrangers qui peuvent verrouiller un taux de change pour des transactions futures - une assurance contre les fluctuations monétaires qui pourraient autrement réduire votre bénéfice sur une opération. Certaines banques disposent d'équipes de financement commercial spécialisées qui peuvent structurer des lettres de crédit import-export ou garantir votre paiement aux fournisseurs, ce qui peut parfois aider à négocier de meilleures conditions (un fournisseur pourrait expédier sur compte ouvert si une garantie bancaire soutient le paiement).

Rester informé sur ces programmes en vaut la peine. Réservez du temps périodiquement pour balayer les sites gouvernementaux ou parler avec un conseiller commercial. De l'argent gratuit (subventions) ou du financement à faible coût peuvent grandement réduire les obstacles financiers à la mondialisation. N'oubliez pas que de nombreuses subventions exigent des demandes avant que vous ne supportiez les dépenses, donc planifiez à l'avance. Avec un peu de paperasse, les PME peuvent accéder à une aide qui réduit effectivement le coût de la croissance et de l'innovation.

Pourquoi choisir Mackisen

Mackisen fournit aux PME basées à Montréal une expertise complète en comptabilité, fiscalité et conformité pour les opérations d'import/export. Notre équipe de CPA comprend les complexités monétaires, les réglementations douanières et les cadres fiscaux auxquels font face les entreprises axées sur le commerce. Nous garantissons que vos livres et déclarations fiscales sont conformes aux exigences de l'ARC, de l'ASFC et de Revenu Québec – allant d'un rapport précis sur les changes étrangers à une comptabilité adéquate des droits et de la TPS – vous protégeant contre les audits et les pénalités. Nos conseillers aident également à élaborer des stratégies telles que l'optimisation de la rémunération des propriétaires, les structures de sociétés de portefeuille, et la maximisation des subventions pour minimiser les impôts et accélérer la croissance. En choisissant Mackisen, vous gagnez un partenaire dédié qui veillera à votre conformité, optimisera vos finances transfrontalières, et vous apportera une tranquillité d'esprit en vous développant à l'international. Dans un environnement commercial dynamique, les services comptables et de conseil tout-en-un de Mackisen offrent des résultats, pas des surprises, vous permettant de vous concentrer sur la capture de nouveaux marchés en toute confiance. mackisen.commackisen.com

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