Perspicacité

10 déc. 2025

Mackisen

Audit des organismes de bienfaisance CRA — Cabinet comptable de Montréal près de chez vous : Maintenez la sécurité de l'enregistrement

Les organismes de bienfaisance au Québec et à travers le Canada bénéficient de privilèges fiscaux précieux, mais cela s'accompagne de responsabilités sérieuses. Un audit de conformité par l'Agence du revenu du Canada (ARC) peut mettre en danger l'existence même d'un organisme de bienfaisance. Si les vérificateurs trouvent des violations majeures, un organisme de bienfaisance pourrait perdre son statut d'enregistrement – ce qui signifie plus de reçus fiscaux des dons et une potentielle taxe de révocation unique de 100 % sur les actifs restantscanada.ca. En d'autres termes, un audit raté peut être catastrophique, obligeant l'organisme de bienfaisance à fermer ou à fusionner ses actifs avec d'autres organismes de bienfaisance. Au-delà de la révocation, l'ARC peut également imposer des pénalités sévères pour non-conformité, laissant les membres du conseil d'administration et les dirigeants s'affairer à réparer les dommages. Pour les dirigeants d'organismes sans but lucratif de Montréal, comprendre ces risques n'est pas une option – c'est essentiel pour “maintenir votre enregistrement en sécurité.” Ce guide, rédigé dans le ton de conformité pratique de Mackisen CPA, vous armara de connaissances sur les audits d'organismes de bienfaisance de l'ARC et comment les surmonter. Nous aborderons le cadre légal, les déclencheurs d'audit courants, les précédents juridiques, et des stratégies proactives pour protéger votre organisation. Avec la bonne préparation (et les bons conseillers), votre organisme de bienfaisance peut faire face à un audit et continuer à se concentrer sur sa mission sans interruption.

Cadre légal et réglementaire

Pour maintenir le statut enregistré, un organisme de bienfaisance doit suivre un cadre légal et réglementaire strict défini dans la Loi de l'impôt sur le revenu (en particulier s.149.1) et appliqué par la Direction des organismes de bienfaisance de l'ARC. En termes simples, votre organisation doit opérer exclusivement à des fins charitables et se conformer à toutes les directives de l'ARC. Les principales obligations comprennentcanada.ca :

  • Objectif charitable exclusif et bénéfice public : L'ensemble des activités et ressources de votre organisme de bienfaisance doit servir ses objectifs caritatifs (par exemple, soulagement de la pauvreté, avancement de l'éducation, de la religion ou d'un autre bénéfice communautaire) et apporter un bénéfice public. Les avantages privés aux administrateurs ou aux membres doivent être évités – tout avantage accordé doit être nécessaire, raisonnable et accessoire à votre travailcanada.ca. La loi canadienne interdit explicitement aux organismes de bienfaisance de distribuer des bénéfices ou des gains indus aux personnes internescanada.ca. En termes pratiques, cela signifie que les membres du conseil d'administration servent généralement comme bénévoles, et les fonds de l'organisme ne peuvent pas être utilisés pour un gain personnel.

  • Activités autorisées (et restrictions) : Les organismes de bienfaisance ne peuvent pas s'engager dans des activités qui sont illégales ou contraires à l'ordre public, et ils sont soumis à des limites en matière d'implication politique. En vertu de la Loi de l'impôt sur le revenu, un organisme de bienfaisance ne doit ni soutenir ni s'opposer à un parti politique ou à un candidatcanada.ca. Cependant, l'action militante est autorisée dans le cadre de fins charitables : en raison des modifications législatives de 2018, les organismes de bienfaisance peuvent consacrer jusqu'à 100 % de leurs ressources à des activités de dialogue et de développement de politiques publiques (ADPP) qui soutiennent leurs objectifs caritatifscanada.ca. En d'autres termes, vous pouvez plaider pour des changements politiques liés à votre mission (par exemple, réglementations environnementales ou financement des services sociaux) sans un plafond de dépenses strict, tant que vous restez apolitique. La ligne cruciale est que l'activité partisane est interdite – vous ne pouvez pas approuver ou collecter des fonds pour un parti politique ou un candidatcanada.ca. Toute action militante doit être liée à votre but déclaré.

  • Émission de reçus de dons appropriés : L'un des plus grands privilèges d'un organisme de bienfaisance est la capacité d'émettre des reçus de dons officiels pour des crédits d'impôtcanada.ca. Avec ce privilège vient le devoir d'émettre des reçus complets et précis pour tous les dons éligibles. L'ARC exige des informations spécifiques sur chaque reçu (date, montant, nom et numéro d'enregistrement de l'organisme de bienfaisance, nom du donateur, signature autorisée, etc.), et les erreurs ou omissions peuvent avoir de graves conséquences. Si un organisme de bienfaisance émet un reçu avec des informations incorrectes, l'ARC peut imposer des pénalités de 5 % du montant du reçu (ou 10 % pour les offenses répétées)canada.ca. Les reçus délibérément faux entraînent des amendes encore plus lourdes (125 % du montant) et peuvent déclencher une suspension d'un an des privilèges de réceptioncanada.ca. La réception habituelle ou grossièrement inappropriée constitue un motif de révocation du statutcanada.ca. En résumé, la réception précise est non négociable – les organismes de bienfaisance doivent suivre à la lettre les lignes directrices de l'ARC concernant la réception.

  • Dépôt annuel et quota de dépenses : Chaque organisme de bienfaisance enregistré doit déposer un formulaire de déclaration d'information T3010 annuel dans les 6 mois suivant la fin de son année financièrecanada.ca. Ce retour détaille vos finances, activités, salaires, etc., permettant à l'ARC de surveiller la conformité. Un élément clé est le quota de dépenses (QD) – le montant minimum que vous devez dépenser en programmes caritatifs ou en dons à des donataires qualifiés chaque année. En 2023, la plupart des organismes de bienfaisance doivent dépenser au moins 3,5 % des actifs non utilisés dans des activités caritatives, et 5 % sur la partie des actifs au-dessus d'un million de dollarscanada.ca. Cela vise à empêcher les organismes de bienfaisance de thésauriser des fonds. Ne pas respecter votre QD est une violation sérieuse de la Loi de l'impôt sur le revenu. L'ARC s'attend à ce que vous suiviez cela et le rapportiez sur votre T3010 ; un déficit peut entraîner des enquêtes de suivi, des sanctions ou une révocation éventuelle si ce n'est pas corrigécanada.ca. Les organismes de bienfaisance prudents planifient leurs budgets pour dépasser le QD chaque année et documentent toutes les dépenses caritatives.

  • Livres, dossiers et contrôle des ressources : L'ARC exige des organismes de bienfaisance qu'ils conservent des livres et dossiers fiables et complets (dossiers financiers, journaux de dons, procès-verbaux du conseil d'administration, etc.) qui démontrent que toutes les activités sont caritativescanada.ca. Ces dossiers doivent être conservés pendant des périodes spécifiées et mis à la disposition des vérificateurs de l'ARC sur demande. Si votre organisme de bienfaisance travaille avec des partenaires ou des intermédiaires – par exemple, en envoyant de l'argent à un organisme de bienfaisance à l'étranger ou en exécutant des programmes conjoints – vous devez maintenir la direction et le contrôle de l'utilisation de vos ressourcescanada.ca. Cela signifie généralement avoir des accords écrits, des plans de projet clairs, des mécanismes de surveillance et des documents pour prouver que les fonds envoyés à l'étranger sont dépensés pour les programmes de votre organisme de bienfaisance. Transférer simplement de l'argent à une organisation étrangère (qui n'est pas un donataire qualifié) sans supervision n'est pas autorisé. Les politiques de la Direction des organismes de bienfaisance (par exemple, la publication CG-002 sur les activités à l'extérieur du Canada) décrivent comment structurer correctement ces arrangements. Au Québec, les organismes de bienfaisance doivent également veiller à se conformer à toutes les exigences provinciales (comme le Code civil ou la loi sur les sociétés provinciales), mais en général, les règles fédérales sur "direction et contrôle" fixent la norme.

En respectant ce cadre légal – objectif caritatif, activités autorisées, réception appropriée, respect du QD, tenue de dossiers et supervision – votre organisme de bienfaisance remplira ses obligations en vertu de la Loicanada.ca. La Direction des organismes de bienfaisance de l'ARC fournit une orientation extensive (déclarations de politique, documents d'orientation et listes de contrôle) pour aider les organisations à rester sur la bonne voie. Il est judicieux de consulter régulièrement des ressources officielles (voir les pages sur le fonctionnement d'un organisme de bienfaisance enregistré sur Canada.ca) et de demander des conseils professionnels en cas de doute. La non-conformité, même non intentionnelle, peut mettre en péril le statut de votre organisme de bienfaisancecanada.ca. Dans la prochaine section, nous examinerons quels signaux d'alerte spécifiques peuvent amener l'ARC à auditer un organisme de bienfaisance en premier lieu.

Déclencheurs d'audit et zones de risque

La Direction des organismes de bienfaisance utilise une approche axée sur le risque pour sélectionner les organismes de bienfaisance à auditer chaque année. Bien que certains audits soient des vérifications aléatoires pures, la plupart surviennent parce que quelque chose concernant les informations ou les activités de l'organisme de bienfaisance a suscité une préoccupationcanada.ca. Voici quelques déclencheurs d'audit courants et des zones à haut risque pour les organismes de bienfaisance – des facteurs qui peuvent inciter l'ARC à examiner de plus près :

  • Réception de dons inappropriée : Les reçus de dons sont un point de friction fréquent pour les audits. L'ARC reçoit des plaintes de donateurs et effectue des contrôles croisés des déclarations fiscales, donc si un organisme de bienfaisance est soupçonné d'émettre des reçus invalides ou gonflés, un audit peut suivre. Les signaux d'alerte incluent des reçus manquant de détails requis, des reçus pour des dons non admissibles (comme des services ou des dons où le donateur a obtenu un avantage), ou des montants totaux reçus qui ne se réconcilient pas avec les états financiers. L'ARC prend les infractions de réception très au sérieux – par exemple, émettre de faux reçus peut entraîner des pénalités à six chiffres et même une suspension des droits de réceptioncanada.ca. Si le retour T3010 de votre organisme de bienfaisance montre des anomalies dans la réception ou si l'ARC a vent de pratiques de réception douteuses, attendez-vous à un audit. Conseil : Assurez-vous que chaque reçu officiel répond aux critères de l'ARC et que vous avez des copies et des dossiers pour les soutenir. Il est judicieux d'effectuer des audits internes de votre processus de réception chaque année.

  • Activités politiques et plaidoyer : Les organismes de bienfaisance qui sont visiblement actifs dans le plaidoyer ou les questions politiques peuvent attirer l'attention de l'ARC pour s'assurer qu'ils ne franchissent pas les règles. Cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas vous exprimer sur des sujets – comme noté, les organismes de bienfaisance peuvent s'engager dans un plaidoyer public illimité lié à leur mission. Cependant, toute indication d'activité partisane (par exemple, approuver un candidat politique ou canaliser des ressources vers une campagne politique) est un signal d'alerte majeur pour les auditeurscanada.ca. De plus, par le passé, les organismes de bienfaisance étaient limités quant à la quantité d'activités politiques qu'ils pouvaient faire (typiquement pas plus de 10 % de ressources sur des travaux politiques non partisans). Bien que les règles aient changé en 2019 pour supprimer la limite quantitative, l'ARC audite toujours les organismes de bienfaisance pour s'assurer que le plaidoyer est lié aux fins caritatives et ne s'égare pas dans la politique pure. Par exemple, si votre organisme de bienfaisance apparaît fréquemment dans les médias en plaidant pour un changement législatif, ou si vos réseaux sociaux ressemblent davantage à une campagne partisane qu'à de l'éducation, l'ARC peut examiner si ces activités font progresser votre but caritatif. Un audit examinera le contenu des publications, des discours et l'utilisation des fonds dans ce domaine. Restez en sécurité en documentant comment vos efforts de plaidoyer sont liés à votre mission (par exemple, un organisme de bienfaisance de santé plaidant pour une réforme des politiques dans le secteur de la santé) et en n'utilisant jamais les ressources de l'organisme de bienfaisance pour soutenir ou s'opposer à un parti politique.

  • Activités à l'étranger et dépenses hors du Canada : De nombreux organismes de bienfaisance basés à Montréal entreprennent des projets à l'étranger ou envoient des fonds à des partenaires à l'étranger (pour de l'aide humanitaire, du développement, etc.). C'est une zone à haut risque car l'ARC veut s'assurer que les dollars canadiens de bienfaisance sont utilisés pour des travaux charitables et non détournés à des fins privées ou non caritatives à l'international. Si votre T3010 montre des dépenses importantes à l'extérieur du Canada, ou si votre organisme est connu pour travailler de manière extensive avec des intermédiaires étrangers, l'ARC peut auditer pour vérifier la conformité avec les règles de "direction et de contrôle"canada.ca. Les déclencheurs spécifiques incluent de gros virements à des organisations étrangères qui ne sont pas des donataires qualifiés, ou des allégations publiques selon lesquelles des fonds auraient été utilisés de manière inappropriée à l'étranger. Lors d'un audit, l'ARC demandera des accords écrits, des rapports d'avancement, des factures et d'autres preuves que votre organisme a maintenu le contrôle sur la manière dont son argent a été dépensé à l'étranger. L'absence de documents de ce type est un problème sérieux. En fait, les tribunaux canadiens ont confirmé les révocations de l'ARC dans des cas où les organismes de bienfaisance n'ont pas correctement supervisé les opérations à l'étranger – soulignant que simplement envoyer de l'argent et "espérer le meilleur" n'est pas acceptable. (Un cas notable impliquait un organisme de bienfaisance qui a perdu son statut pour avoir financé des programmes à l'étranger sans supervision adéquate, conduisant le tribunal à affirmer qu'un organisme de bienfaisance doit mener ses propres activités, même lorsqu'il travaille avec des partenaires étrangers.) Pour éviter des audits dans ce domaine, mettez en œuvre de solides accords de projet, exigez des rapports réguliers de la part des agents à l'étranger et suivez chaque dollar dépensé. En étant proactif, vous démontrez la conformité et réduisez le risque d'une constatation d'audit négative.

  • Compensation des directeurs/internes et avantages privés : Un signal d'alerte délicat est toute indication que les membres du conseil d'administration d'un organisme de bienfaisance ou d'autres personnes internes reçoivent des avantages indus. Au Canada, les organismes de bienfaisance enregistrés ne peuvent généralement pas payer les directeurs simplement pour agir en tant que directeurs – les membres du conseil d'administration sont censés servir dans un rôle fiduciaire bénévolemillerthomson.com. Les salaires ou honoraires versés aux directeurs (en dehors du remboursement des dépenses ou d'une éventuelle rémunération pour des tâches supplémentaires autorisées par la loi provinciale) susciteront des vérifications. L'ARC examine attentivement les déclarations de compensation des T3010. Si votre organisme de bienfaisance rapporte avoir payé des honoraires ou des frais de consultation à un membre du conseil, cela peut soulever des questions quant à savoir si cela était à distance, nécessaire et raisonnable. De même, des salaires excessifs à un personnel qui est lié aux membres du conseil, ou d'autres transactions internes, soulèvent des préoccupations de conflit d'intérêts. La loi interdit tout "avantage indus" à tout propriétaire, membre, actionnaire ou fiduciaire de l'organisme de bienfaisancecanada.ca – ce qui signifie en pratique que toute compensation doit être pour un travail légitime à une valeur marchande équitable. Un audit de l'ARC dans ce domaine examinera les procès-verbaux du conseil d'administration (pour l'approbation de tels paiements), les contrats et les comparaisons. Meilleures pratiques : Évitez de rémunérer les directeurs pour leur rôle de gouvernance. Si un directeur est embauché dans une autre capacité (par exemple, votre trésorier de conseil est payé comme comptable à temps partiel), assurez-vous de suivre toutes les procédures requises : cette personne doit s'abstenir de prendre des décisions concernant son embauche, la rémunération doit être au prix du marché et cela doit être permis en vertu de la loi provinciale. En séparant la gouvernance et le gain personnel, vous éviterez ce champ de mines d'audit.

  • Déficit du quota de dépenses : L'ARC surveille automatiquement si les organismes de bienfaisance respectent leur exigence de dépenses annuelle. Votre retour T3010 comprend l'annexe 6 pour calculer le quota de dépenses (QD) – si vous signalez un déficit (ne pas dépenser suffisamment sur des activités caritatives), cela peut déclencher un suivi. Une année de non-respect pourrait entraîner une lettre éducative ou un appel téléphonique de l'ARCcanada.ca. Des échecs répétés à respecter le QD augmenteront considérablement votre profil de risque. L'ARC pourrait auditer pour voir pourquoi les fonds s'accumulent. Peut-être que les dons étaient en attente pour un projet – auquel cas vous auriez dû obtenir l'approbation de l'ARC pour accumuler une propriété – ou peut-être que la surveillance de la gouvernance fait défaut. Ne pas rencontrer le QD est considéré comme une non-conformité sérieuse si cela n'est pas corrigé, car cela contrevient à l'ensemble du but du statut fiscal caritatif (qui est de s'assurer que l'argent donné est utilisé activement pour des œuvres de charité, et non parqué indéfiniment). Planifiez les dépenses afin de respecter ou de dépasser systématiquement le quota. Si vous tombez en panne pendant une année donnée, prenez des mesures l'année suivante pour rattraper le retard, et soyez préparé à expliquer à l'ARC les raisons (par exemple, des retards inattendus dans un programme). Cette transparence peut aider à éviter une réponse d'audit punitive. En fin de compte, ne pas respecter le QD peut conduire à la révocation, il vaut donc mieux s'y attaquer tôt que de l'ignorercanada.ca.

D'autres déclencheurs d'audit généraux comprennent des plaintes publiques, des exposés médiatiques concernant un organisme de bienfaisance, des renvois d'autres organismes gouvernementaux, ou une initiative de l'ARC se concentrant sur un secteur particuliercanada.ca. Par exemple, si un journal rapporte qu'un organisme de bienfaisance abuse de fonds ou est impliqué dans un schéma de refuge fiscal, la Direction des organismes de bienfaisance enquêtera probablement. Les cinq domaines ci-dessus, cependant, figurent parmi les problèmes les plus courants qui mettent les organismes de bienfaisance dans une situation difficile. En étant conscient de ces zones de risque – la réception, les activités politiques, les opérations à l'étranger, les avantages internes et les exigences de dépenses – la direction de votre organisation peut mettre en place des contrôles internes pour rester conforme. Dans la prochaine section, nous examinerons comment les tribunaux ont traité les organismes de bienfaisance qui ont franchi ces lignes, en fournissant des contes de mise en garde pour les conseils d'administration de non-profit d'aujourd'hui.

Précédents judiciaires sur la non-conformité

Lorsqu'un organisme de bienfaisance n'est pas d'accord avec les conclusions de l'ARC et fait face à une révocation, il peut faire appel aux tribunaux. Au fil des ans, plusieurs affaires marquantes ont défini comment les tribunaux interprètent la non-conformité des organismes de bienfaisance, soulignant souvent les attentes strictes imposées aux organismes de bienfaisance enregistrés. L'un des cas les plus cités est Human Life International in Canada Inc. c. M.N.R. (FCA 1998). Dans cette affaire, un organisme de bienfaisance axé sur le plaidoyer anti-avortement a vu son enregistrement révoqué sur la base que ses activités n'étaient pas véritablement charitables. La Cour d'appel fédérale a confirmé la révocation, statuant que les activités principalement conçues pour influencer l'opinion publique sur des questions sociales controversées ne sont pas charitables en droit, mais essentiellement politiquescanada.ca. La cour a raisonné qu'il n'est pas de la responsabilité des juges ou de l'ARC de décider si la promotion d'un point de vue (par exemple, une position anti-avortement) est "pour le bénéfice public" – faire cela serait un jugement intrinsèquement politiquecanada.ca. Human Life International est donc tombé en dehors du champ des objectifs caritatifs. Ce précédent a projeté une longue ombre : il a averti les organismes de bienfaisance que si votre objectif dominant est le plaidoyer d'une cause (plutôt que l'éducation ou le secours d'un besoin reconnu), vous risquez de perdre votre statut. L'affaire a également confirmé que même le plaidoyer basé sur un problème, s'il n'est pas lié à un but caritatif comme l'éducation, pourrait être considéré comme un but politique interdit. (Notamment, le paysage juridique concernant les "activités politiques" a évolué depuis 1998 – aujourd'hui, les organismes de bienfaisance peuvent s'engager dans un plaidoyer de politique non partisane comme discuté – mais le principe selon lequel les organismes de bienfaisance ne peuvent pas avoir un but principal non caritatif reste fondamental.)

Un autre précédent instructif est Canadian Magen David Adom for Israel c. M.N.R. (FCA 2002). Cette affaire concernait un organisme de bienfaisance basé à Montréal soutenant les services ambulanciers en Israël. L'ARC a cherché à révoquer le statut de l'organisme après avoir constaté qu'il agissait essentiellement comme un pass-through de collecte de fonds, envoyant de l'argent et des ambulances à l'étranger sans maintenir un contrôle suffisant sur leur utilisation. La Cour d'appel fédérale a confirmé la révocation, en soulignant qu'un organisme de bienfaisance doit consacrer ses ressources à des activités caritatives menées par lui-même – il ne peut pas simplement transférer des fonds à une entité étrangère qui n'est pas un donataire qualifié et l'appeler une œuvre de charitéicnl.orgicnl.org. En d'autres termes, si vous financez un travail à l'extérieur du Canada, vous devez soit travailler avec d'autres donataires qualifiés, soit diriger et superviser activement les projets comme les vôtres. Cette affaire a renforcé les exigences de "direction et de contrôle" de l'ARC comme ayant force de loi. Pour les organismes de bienfaisance, cela constitue un message clair : si vous n'avez pas documenté et appliqué comment vos fonds sont utilisés, en particulier à l'étranger, les tribunaux se rangeront aux actions d'exécution de l'ARC. La révocation dans Magen David Adom a envoyé des ondes de choc à travers le secteur de la charité à l'époque, incitant de nombreux ONG internationaux à renforcer leurs accords de partenariat et leurs processus de surveillance.

À travers ces affaires et d'autres (comme Alliance for Life c. M.N.R. (1999) sur le plaidoyer, ou Société de femmes immigrées de Vancouver c. M.N.R. (SCC 1999) sur la portée de l'éducation caritative), la plupart des décisions judiciaires ont soutenu le rôle de l'ARC dans la préservation de l'intégrité du régime caritatif. Les tribunaux ont constamment jugé que la non-conformité grave – que ce soit en opérant avec un agenda politique non déclaré, en fournissant des avantages indus, ou en négligeant les exigences de dépenses légales – justifie une révocation afin de protéger la confiance du public. Il convient de noter que les appels en révocation sont rarement couronnés de succès ; les tribunaux font preuve de déférence envers la décision du ministre si un organisme de bienfaisance a enfreint les exigences de la Loi de l'impôt sur le revenuicnl.org. La leçon pour les conseils d'administration des organismes de bienfaisance est sévère mais utile : apprenez de ces affaires. Elles illustrent comment des intentions apparemment nobles (plaider avec passion pour une cause, ou aider informellement des partenaires à l'étranger) peuvent entrer en conflit avec le droit des organismes de bienfaisance. Pour éviter de se retrouver devant les tribunaux, assurez-vous que votre organisme de bienfaisance respecte ses objectifs caritatifs, maintienne un contrôle strict de ses ressources et suive scrupuleusement les recommandations de l'ARC. Ensuite, nous aborderons les erreurs opérationnelles courantes que les organismes de bienfaisance commettent et les meilleures pratiques pour rester conformes aux règles.

Erreurs courantes et meilleures pratiques

Même les organismes de bienfaisance bien intentionnés peuvent commettre des erreurs en matière de conformité. Voici quelques erreurs courantes que les organismes de bienfaisance – en particulier les petites organisations ou celles avec des administrations dirigées par des bénévoles – commettent souvent, ainsi que des meilleures pratiques pour éviter ces pièges :

1. Erreurs et omissions dans la réception – Erreur : Les organismes de bienfaisance émettant des reçus de dons manquant d'informations requises (comme le numéro d'enregistrement de l'ARC, l'adresse du donateur ou le montant éligible pour les dons fractionnés), ou offrant des reçus pour des contributions qui ne sont pas réellement des "dons" (par exemple, un parrainage commercial avec un avantage publicitaire, ou un don de service). Ces erreurs peuvent être coûteuses. Meilleure pratique : Utilisez la liste de contrôle des reçus de l'ARCcanada.ca. Formez quiconque prépare les reçus sur les règles et demandez à une seconde personne de vérifier les reçus pour leur exactitude. Si une erreur est faite, émettez un reçu corrigé marqué "Remplacement" selon les directives de l'ARC. Ne convient jamais d'augmenter un reçu ou de le dater rétroactivement – maintenez l'intégrité. Tenir un journal des reçus qui lie chaque reçu émis à un don et un donateur réels aidera à détecter les écarts. Ce niveau de diligence permet non seulement d'éviter des pénalités mais assure également aux donateurs votre professionnalisme.

2. Tenue de livres et dossiers inadéquats – Erreur : Une mauvaise tenue de dossiers est un tueur silencieux de la conformité. Les exemples comprennent le non-respect de la séparation des fonds restreints (dépenser des dons pour autre chose que ce qui avait été promis), ne pas conserver de factures ou de dossiers de paie, ou perdre des documents des années précédentes. Lors d'un audit, c'est à l'organisme de bienfaisance de fournir des dossiers ; si vous ne pouvez pas, l'ARC suppose une non-conformité. Meilleure pratique : Mettez en œuvre des systèmes de tenue de dossiers financiers robustes. Utilisez des logiciels de comptabilité adaptés aux organismes sans but lucratif et ayez des catégories claires pour chaque programme, administration et dépenses de collecte de fonds. Conservez les reçus (sous forme numérique ou papier) pour tous les achats et maintenez les dossiers des donateurs en toute sécurité. L'ARC exige que les dossiers soient conservés pendant au moins 6 ans (et même plus longtemps pour certains documents comme les documents de constitution), alors ayez une politique de conservation. Réconcilier régulièrement les états bancaires et faire examiner les livres par un commissaire aux comptes indépendant ou au moins un trésorier du conseil. Ces habitudes non seulement vous préparent à un audit, mais elles améliorent également la gestion financière globale.

3. Dépôt de T3010 manquant ou erreurs sur le retour – Erreur : Oublier de déposer la déclaration d'information annuelle des organismes de bienfaisance à temps, ou la déposer avec des erreurs significatives. Un dépôt tardif peut entraîner des pénalités et une révocation automatique si le retour est en retard de plus d'un an. Les erreurs – telles que la mauvaise déclaration des revenus, des actifs ou le calcul du soutien public – peuvent induire l'ARC en erreur et susciter des questions. Meilleure pratique : Marquez votre calendrier bien avant la date limite de six mois après la fin de l'année financière. De nombreux organismes de bienfaisance au Québec ont leur année financière se terminant le 31 décembre, ce qui signifie que le T3010 doit être déposé d'ici la fin juin. Envisagez d'engager un comptable ou d'utiliser les services en ligne de l'ARC pour déposer. Vérifiez les chiffres clés par rapport à vos états financiers. Demandez à un membre du conseil d'examiner le retour complété avant soumission. Assurez-vous également de répondre avec précision à tous les annexes et questions (par exemple, avez-vous mené des activités à l'extérieur du Canada ? Avez-vous payé des employés plus de 40 000 $ ? etc.). Si quelque chose d'inhabituel s'est produit – disons que vous avez sauté le QD ou subi un changement majeur – il est souvent préférable d'expliquer proactivement cela dans une annexe plutôt que de laisser l'ARC deviner. Un dépôt rapide et précis maintient votre organisme de bienfaisance hors du radar de l'ARC pour les problèmes évitables.

4. Échec à rencontrer le quota de dépenses – Erreur : Ne pas suivre vos dépenses caritatives requises et échouer accidentellement à dépenser suffisamment dans l'année. Cela se produit souvent si un organisme de bienfaisance reçoit un gros legs ou un revenu d'investissement et le conserve sans l'utiliser, ou si un projet d'investissement entraîne le blocage de fonds sans approbation de l'ARC. Meilleure pratique : Planifiez des programmes caritatifs et des subventions afin de respecter ou de dépasser votre QD chaque année. Si vous avez des actifs d'investissement, calculez le minimum de 3,5 % (ou 5 %) et assurez-vous que votre conseil est conscient de l'objectif de dépensecanada.ca. Si vous devez réellement cumuler des fonds pour un projet sur plusieurs années, demandez à l'ARC la permission d'accumuler (il s'agit d'un processus formel qui peut exonérer certains fonds du calcul du QD). Passez en revue votre statut QD lors de la planification budgétaire – cela devrait être un élément de ligne juste comme toute autre obligation. En gérant cela consciemment, vous évitez les surprises. N'oubliez pas, sous-dépense régulièrement sur des œuvres caritatives risque non seulement des sanctions de l'ARC mais trahit également l'intention des donateurs.

5. Objectif flou ou dérive vers des activités non caritatives – Erreur : La "dérive de mission" peut se produire lorsqu'un organisme de bienfaisance, au fil du temps, entreprend des projets en dehors de ses objectifs enregistrés ou s'engage dans des domaines non autorisés. Par exemple, un organisme de bienfaisance dont l'objectif est de fournir une éducation pourrait démarrer une entreprise non liée sans s'en rendre compte (par exemple, ouvrir un café avec du personnel rémunéré comme source de revenus secondaire – ce qui pourrait violer les règles sur les affaires non liées pour les organisations caritativescanada.ca). Une autre instance est un organisme de bienfaisance commençant à offrir des services qui bénéficient à un groupe très privé sans bénéfice public, ou s'engageant dans des schémas de collecte de fonds à haut risque. Meilleure pratique : Revisitez régulièrement vos objectifs déclarés et les directives de l'ARC sur les activités autorisées. Avant de lancer une nouvelle initiative, soumettez-la à un filtre de conformité : cela fait-il avancer directement notre objectif caritatif ? Est-ce dans le champ de ce que l'ARC et nos lettres patentes permettent ? Si vous envisagez une activité commerciale pour lever des fonds, consultez la politique de l'ARC sur les affaires connexes – en général, cela doit être lié et subordonné à votre but, ou géré en grande partie par des bénévolescanada.ca. Si cela ne correspond pas à ces critères, n'y allez pas (ou envisagez de créer une entité imposable distincte). Garder une focalisation étroite sur votre mission et sur la manière dont vous l'accomplissez vous évitera de vagabonder dans des zones grises.

6. Gouvernance et supervision laxistes – Erreur : Parfois, les problèmes surviennent simplement parce que le conseil d'administration ne prêtait pas une attention suffisante. Les exemples incluent : ne pas examiner les états financiers, permettant à une personne (par exemple, le fondateur ou le directeur exécutif) d'avoir un contrôle total non vérifié, ou négliger de mettre à jour les règlements et le statut légal. Un conseil engagé ou mal informé peut manquer des signaux d'alerte de non-conformité. Meilleure pratique : Renforcez vos pratiques de gouvernance. Assurez-vous que votre conseil se réunit régulièrement et examine les performances financières et la liste de vérification de conformité de l'organisme de bienfaisance au moins une fois par an. Ayez un comité des finances ou de vérification en place pour approfondir ces questions. Documentez les décisions du conseil d'administration, notamment autour de la rémunération, des conflits d'intérêts et des transactions importantes. Si votre organisme de bienfaisance subit des changements (comme un déménagement, un changement de directeurs, une modification de ses activités), informez l'ARC comme requiscanada.ca. Une bonne gouvernance non seulement empêche de nombreuses erreurs de conformité mais fournit également des preuves à l'ARC que vous agissez de manière responsable si vous êtes un jour audité.

En apprenant de ces erreurs courantes et en mettant en œuvre des pratiques correspondantes, votre organisme de bienfaisance sera beaucoup mieux positionné pour passer n'importe quel examen. Pensez à la conformité comme à une partie de la fondation de votre mission : ce n'est pas la partie la plus glamour du travail des organismes de bienfaisance, mais elle permet aux programmes percutants de continuer sans entrave. Dans la prochaine section, nous passerons de la prévention à la cure – comment Mackisen CPA peut aider les organismes de bienfaisance confrontés à un audit de l'ARC ou à d'autres défis de conformité.

Stratégie Mackisen pour la défense des audits d'organismes de bienfaisance

Chez Mackisen CPA, nous nous spécialisons dans l'accompagnement des organismes de bienfaisance à travers le monde complexe de la conformité – avant, pendant et après un audit de l'ARC. Notre stratégie de défense des audits des organismes de bienfaisance est complète et proactive, conçue pour minimiser les perturbations et protéger le statut de votre organisation. Voici comment nous abordons l'aide à un client d'organisme de bienfaisance dans un scénario d'audit :

  • Préparation à l'audit et examen de conformité : La meilleure défense est une bonne attaque. Nous commençons par effectuer un vérification de santé de la conformité complète pour votre organisme de bienfaisance. Cela implique d'examiner vos dossiers financiers, vos dépôts T3010, vos reçus de dons et vos politiques de gouvernance par rapport aux exigences de l'ARC. Notre équipe basée à Montréal connaît bien les règles fédérales et les considérations spécifiques au Québec, donc nous nous assurons qu'aucun détail n'est négligé. Si nous repérons des points faibles (par exemple, des documents manquants pour un projet à l'étranger ou une pratique de réception floue), nous vous aidons à les corriger avant que l'ARC ne frappe à votre porte. Cette étape préparatoire inclut souvent la formation de votre personnel ou de votre conseil sur les bases de la conformité. En renforçant votre posture de conformité tôt, nous réduisons la probabilité d'un audit, et si un audit se produit, vous serez prêt.

  • Orientation pendant un audit de l'ARC : Affronter les vérificateurs de l'ARC peut être stressant – mais Mackisen sera à vos côtés à chaque étape. Une fois qu'un audit est initié, nos CPA vous aident à gérer le processus de manière stratégique. Nous agissons en tant qu'intermédiaire avec les vérificateurs de l'ARC, veillant à ce que vos droits soient respectés et que vous compreniez clairement chaque demande. Notre équipe aide à rassembler et à organiser les documents que les vérificateurs souhaitent voir (livres de compte, relevés bancaires, reçus, procès-verbaux du conseil, rapports de programmes caritatifs, etc.), dans un format qui répond succinctement à leurs questions. Nous savons que les audits peuvent avoir lieu soit dans le cadre d'un audit sur place (typiquement 3 à 5 jours dans vos locaux) ou d'un audit de bureau par correspondancecanada.ca, et nous nous préparons en conséquence. Tout au long de l'audit, nous fournissons des réponses rapides aux questions de l'ARC, empêchant ainsi les retards. Si un vérificateur soulève un problème lors de son examen, nous pouvons fournir des clarifications ou des informations supplémentaires sur le champ autant que possible. Essentiellement, nous agissons en tant qu'interprètes et conseillers – traduisant le langage bureaucratique de l'ARC en tâches exploitables pour votre équipe, et présentant les informations de votre organisme de bienfaisance à l'ARC sous le meilleur jour factuel.

  • Répondre aux conclusions de l'audit (représentation post-audit) : Après l'audit, l'ARC enverra une lettre décrivant toute préoccupation ou constatations préliminaires – parfois appelée Lettre de fair-play administratif (LFA) ou lettre de propositioncanada.cacanada.ca. C'est un moment critique. Mackisen CPA vous aide à rédiger une réponse forte et fondée sur des preuves aux constatations de l'ARC dans le délai de 30 jours donné (ou comme spécifié). Nous expliquerons toutes les zones de non-conformité alléguées de votre point de vue, corrigerons toute incompréhension que les vérificateurs pourraient avoir et détaillerons les actions correctives que vous êtes disposé à prendre. Par exemple, si l'ARC pense que vous avez manqué votre quota de dépenses, nous montrerons des calculs ou des dons subséquents qui remédient à la déficience. S'ils soulèvent un problème de gouvernance, nous décrirons de nouvelles politiques que l'organisme mettra en œuvre. Notre objectif est de persuader la Direction des organismes de bienfaisance que votre organisme de bienfaisance était conforme ou peut rapidement se conformer sans sanctions sévères. Cette étape implique souvent de faire référence aux documents politiques de l'ARC ou aux correspondances passées – nous nous occupons des citations techniques et garantissons que votre cas est présenté clairement et de manière confiante.

  • Négociation d'accords de conformité ou de règlements : Dans les cas de non-conformité modérée, l'ARC peut proposer un accord de conformité au lieu de sanctions immédiatescanada.cacanada.ca. Cela constitue essentiellement un contrat où l'organisme de bienfaisance convient de mesures correctives spécifiques dans un délai imparti. Mackisen vous aidera à négocier les termes de tout accord de conformité pour qu'il soit juste et réaliste. Nous veillons à ce que vous compreniez chaque obligation et nous établissons un calendrier et une aide pour les remplir. Notre équipe peut également aider à naviguer dans d'éventuelles sanctions (comme une suspension temporaire de réception ou des amendes) si elles sont imposéescanada.ca – par exemple, nous conseillons sur la manière de travailler pendant une interdiction de réception et sur la gestion des relations avec les donateurs en attendant. Dans le rare événement où l'ARC émettrait un Avis d'intention de révocation, nous vous guidons sur les prochaines étapes (de la soumission d'un avis d'objection à l'examen d'un appel). Tout au long, notre objectif est le contrôle des dommages : maîtriser les problèmes de conformité et préserver le lien vital de votre organisme de bienfaisance.

  • Récupération post-audit et soutien continu : Survivre à un audit est une chose ; en émerger plus fort en est une autre. Mackisen ne vous laisse pas tomber à la ligne d'arrivée. Nous aidons votre organisme de bienfaisance à institutionnaliser les leçons de l'audit. Cela pourrait signifier mettre à jour vos contrôles financiers, adopter un nouveau système de réception, ou programmer des contrôles réguliers de conformité. Nous faisons également un débriefing avec votre conseil et votre direction : ce qui s'est bien passé, ce qui doit être amélioré et comment prévenir les futurs problèmes. Si l'audit a abouti à une révocation (scénario le plus sombre), nous pouvons aider au processus de demande de réenregistrement dans le futur ou à gérer la liquidation en conformité avec les règles de l'ARC (y compris le traitement de la taxe de révocation si applicable). Le but final est de garantir que votre organisme de bienfaisance non seulement passe l'audit mais est également configuré pour prospérer par la suite avec des meilleures pratiques en place.

L'approche de Mackisen se caractérise par un service personnalisé et une expertise approfondie dans les règlements caritatifs. Nous comprenons que chaque situation d'organisme de bienfaisance est unique – d'une petite fondation communautaire dans l'ouest de l'île de Montréal à une grande organisation provinciale basée au centre-ville – et nous adaptons notre stratégie de défense d'audit en conséquence. La familiarité de notre équipe avec le personnel et les procédures de la Direction des organismes de bienfaisance de l'ARC signifie que nous pouvons anticiper ce que les vérificateurs recherchent et aborder les problèmes de manière proactive. Surtout, nous agissons en tant que partenaires pour préserver la confiance que vos donateurs, bénéficiaires et régulateurs placent dans votre organisation.

Expérience client réelle

Rien n'illustre mieux notre approche que des exemples de succès réels. Voici quelques exemples anonymisés d'organismes de bienfaisance de la région de Montréal que Mackisen CPA a aidés à résoudre des défis d'audit et à regagner la conformité complète :

  • Histoire du client 1 – Sauvetage de réception : Un organisme caritatif artistique local à Montréal a rencontré des problèmes lorsque un ancien trésorier bénévole a émis des dizaines de reçus de dons avec des erreurs (manquant le désistement de l'ARC et évaluant incorrectement des dons en nature). Une plainte d'un donateur a conduit à un audit de l'ARC axé sur la réception. Le nouveau directeur exécutif de l'organisme était dépassé et a fait appel à Mackisen pour obtenir de l'aide. Notre intervention : Nous avons rapidement effectué un audit de réception – en examinant tous les reçus émis pour la période et en identifiant ceux qui avaient besoin de correction. Nous avons travaillé avec l'organisme pour émettre des reçus corrigés et obtenir une annulation signée des reçus erronés. Lors de l'audit de l'ARC, nous avons présenté un classeur de chaque reçu corrigé accompagné de preuves de chaque don. Nous avons également montré que l'organisme avait adopté le système de réception amélioré de Mackisen à l'avenir. Résultat : Les vérificateurs de l'ARC, initialement enclins à imposer des pénalités, ont été satisfaits que l'organisme ait résolu le problème. Ils ont délivré une lettre d'éducation mais pas d'amendescanada.ca. L'organisme a maintenu son enregistrement, et les donateurs n'étaient pas au courant. Le directeur exécutif a ensuite déclaré que l'action rapide de Mackisen avait "sauvé la réputation de notre organisme de bienfaisance" en relevant le défi de front.

  • Histoire du client 2 – Dilemme du quota de dépenses : Une fondation privée familiale au Québec avait systématiquement sous-dépensé son quota de dépenses pendant deux ans, sans réaliser que l'exigence avait augmenté pour les actifs plus importants. Lorsque ils ont consulté Mackisen, ils avaient reçu un avis sévère de l'ARC concernant le déficit. Notre intervention : Nous avons calculé exactement combien la fondation était en retard sur son QDcanada.ca et développé un plan pour les remettre sur la bonne voie. Cela impliquait de programmer des subventions caritatives additionnelles pour des donataires qualifiés et d'affecter des fonds à un programme spécial avant la fin de l'année financière. Nous avons ensuite ouvert la communication avec le vérificateur de l'ARC, fournissant un calendrier des dépenses planifiées et une explication franche (la fondation avait accumulé des capitaux pour un projet futur, sans comprendre la nécessité de l'approbation préalable de l'ARC). Résultat : Impressionnée par la réponse proactive, l'ARC a accepté de suspendre les sanctions pour permettre à la fondation d'exécuter le plan de rattrapage. La fondation a atteint ses objectifs dans les délais convenus, et l'audit a été clôturé avec un accord de conformité au lieu de révocation. Le fondateur a commenté que "Mackisen a non seulement sauvé notre statut, mais nous a aidés à devenir un donneur de subventions plus efficace" car maintenant ils ont une stratégie de don annuelle plus claire alignée sur les exigences réglementaires.

  • Histoire du client 3 – Supervision à l'étranger : Un organisme de secours international basé à Montréal a fait face à un audit après que des rapports médiatiques aient mis en question la manière dont il utilisait les dons pour un projet en Afrique de l'Ouest. L'ARC était préoccupée de savoir si l'organisme avait exercé un contrôle sur les fonds envoyés à l'étranger. Notre intervention : Mackisen est intervenu comme représentant de l'organisme de bienfaisance. Nous avons rassemblé tous les documents du projet : contrats avec le partenaire à l'étranger, dossiers de transferts de fonds, photos et reçus du terrain, et rapports des bénéficiaires. Certaines lacunes existaient (par exemple, aucun budget original clair ou traduction des reçus étrangers), donc nous avons aidé l'organisme à recréer une traçabilité raisonnable et à obtenir des affidavits de bénévoles sur le terrain concernant le travail effectué. Nous avons également institué une nouvelle procédure de suivi financier pour les projets futurs (exigeant des rapports trimestriels et la réconciliation des fonds avec le partenaire). Résultat : Lors des réunions avec l'ARC, nous avons démontré que, bien que la documentation de l'organisme ait été informelle, les fonds avaient effectivement été utilisés de manière charitable pour construire des puits et distribuer des fournitures. Nous avons présenté les nouvelles procédures de supervision comme preuve que l'organisme serrait son contrôlecanada.ca. L'audit de l'ARC s'est terminé avec quelques recommandations mais aucune sanction – l'organisme a été autorisé à continuer à fonctionner, la Direction des organismes de bienfaisance reconnaissant les améliorations. C'était un close call ; le fondateur de l'organisme a plus tard déclaré : "Sans les conseils de Mackisen, nous aurions pu tout perdre ce pour quoi nous avons travaillé dans notre communauté à l'étranger.”

Ces histoires mettent en évidence un thème commun : avec une aide experte et une approche coopérative, même des problèmes d'audit graves peuvent être résolus. Dans chaque cas, Mackisen CPA a transformé un audit potentiellement dévastateur en une opportunité pour l'organisme de bienfaisance d'améliorer ses pratiques et de satisfaire l'ARC. Nous sommes fiers d'être des solveurs de problèmes et des défenseurs de nos clients d'organismes de bienfaisance, que cela signifie retrousser nos manches pour reconstruire des dossiers ou négocier avec les régulateurs en votre nom. Chaque résolution réussie non seulement maintient les portes d'un organisme de bienfaisance ouvertes mais préserve également les services et programmes importants qu'il fournit à la communauté.

Questions fréquentes

Q : Quelles informations doivent figurer sur un reçu de don officiel ?
R : Un reçu officiel doit inclure : le nom de l'organisme de bienfaisance (tel qu'enregistré) et le numéro d'enregistrement canadien, le numéro de série du reçu, le lieu/date d'émission, le nom complet et l'adresse du donateur, le montant du don (et la juste valeur marchande de tout avantage reçu par le donateur), une description de tout don en nature, la signature d'un individu autorisé, et la clause de non-responsabilité obligatoire de l'ARC "Des reçus fiscaux émis sans autorisation ..." etc.canada.ca. En gros, le reçu doit donner une image complète du don. Il est conseillé d'utiliser la liste de contrôle des reçus de l'ARCcanada.ca. Si vous faites une erreur sur un reçu, ne modifiez pas le reçu après coup – émettez plutôt un remplacement corrigé et annulez l'original selon les directives de l'ARCcanada.ca. La bonne réception protège à la fois la déduction fiscale du donateur et la crédibilité de votre organisme de bienfaisance.

Q : Notre organisme de bienfaisance est-il autorisé à s'engager dans le plaidoyer ou les activités politiques ? Quelles sont les limites ?
R : Oui, votre organisme de bienfaisance peut plaider pour des changements aux lois ou aux politiques tant que cela est lié à votre but caritatif et reste non-partisan. Après les modifications apportées à la Loi de l'impôt sur le revenu en 2018, il n'y a pas de limite de pourcentage fixe sur les ressources consacrées aux activités de dialogue et de développement de politique publique – en fait, un organisme de bienfaisance peut utiliser 100 % de ses ressources pour un plaidoyer qui fait avancer ses objectifs caritatifscanada.ca. Par exemple, un organisme de bienfaisance pour les sans-abri peut faire campagne pour des politiques de logement plus abordables, car cela est lié à son but. La limite cruciale est que vous ne pouvez pas soutenir ou vous opposer à un parti politique quelconque ou à un candidat à un postecanada.ca. Tout plaidoyer doit être axé sur le problème, pas sur le parti. De plus, les activités doivent être bien informées et structurées (essentiellement une extension de votre travail caritatif, pas simplement des articles d'opinion ou des manifestations pour des causes non liées). Les organismes de bienfaisance devraient éviter le travail électoral partisan, les dons aux campagnes politiques ou les attaques personnelles excessives contre des responsables publics. Cela violerait les règles et risquerait des sanctions. Restez factuel, conservez des reçus de toutes les dépenses effectuées pour le plaidoyer et assurez-vous que le conseil approuve les initiatives de plaidoyer comme faisant avancer votre mission. En cas de doute, consultez les directives CG-027 de l'ARC ou un conseiller juridique pour des éclaircissements sur une activité planifiée.

Q : Que devons-nous attendre si notre organisme de bienfaisance est sélectionné pour un audit de l'ARC ?
R : Un audit des organismes de bienfaisance de l'ARC commence généralement par un avis officiel ou un appel téléphonique de la Direction des organismes de bienfaisance expliquant que votre organisation a été sélectionnée pour un audit. L'audit peut être réalisé sur place dans le bureau de votre organisme de bienfaisance (audit sur place) ou à distance (audit de bureau), selon les questions impliquéescanada.ca. Lors d'un audit sur place, deux vérificateurs de l'ARC pourraient passer plusieurs jours (3 à 5 jours est courant) à votre emplacementcanada.ca, examinant vos livres, dossiers et opérations. Ils vous demanderont probablement des documents tels que des relevés bancaires, des reçus de dons, des factures de dépenses, des procès-verbaux du conseil et des matériels de collecte de fonds. Ils peuvent également interviewer des personnes clés ou des directeurs. L'objectif des vérificateurs est de vérifier que vos dépôts sont précis et que vous vous conformez à la Loi de l'impôt sur le revenu. Une fois l'audit terminé, l'ARC vous enverra un résumé des résultats – soit un certificat de santé, soit une lettre de constatations d'audit décrivant des préoccupationscanada.ca. Vous aurez normalement la possibilité de répondre à tout problème avant que des décisions finales ne soient prisescanada.ca. Les résultats vont d'une aucune action (si tout est en ordre), à une lettre éducative ou un accord de conformité pour des problèmes mineurs, jusqu'à des pénalités ou une révocation pour une non-conformité gravecanada.ca. L'ensemble du processus peut prendre plusieurs mois de départ à l'arrivée. Tout au long de l'audit, il est important d'être coopératif, de fournir des informations à temps, et de consulter votre CPA ou votre avocat ayant de l'expérience dans les audits des organismes de bienfaisance. N'oubliez pas que vous avez également des droits – par exemple, le droit d'appel si vous n'êtes pas d'accord avec une révocation ou une pénalité. Mais dans de nombreux cas, une communication ouverte et un correction prompte des problèmes pendant l'audit peuvent mener à une résolution équitable sans escalade.

Q : Notre organisme de bienfaisance peut-il payer un salaire ou un honorarium à un membre du conseil (directeur) ?
R : En général, non – les organismes de bienfaisance au Canada ne paient pas leurs directeurs pour agir en tant que directeurs. La norme (et dans certaines provinces, l'exigence légale) est que les directeurs servent sans rémunération pour éviter tout conflit d'intérêts ou avantage privémillerthomson.com. La Loi de l'impôt sur le revenu stipule également qu'aucune partie du revenu d'un organisme de bienfaisance ne peut "profiter" à un propriétaire, un membre, un actionnaire ou un fiduciairecanada.ca. Cela dit, il existe quelques nuances : un organisme de bienfaisance peut rembourser les directeurs pour des dépenses raisonnables engagées (comme les frais de déplacement pour assister aux réunions). De plus, si un directeur fournit des services à l'organisme de bienfaisance dans un rôle différent (par exemple, services informatiques ou conseils juridiques), l'organisme de bienfaisance peut les rémunérer pour cela à condition que des conditions strictes soient respectées (divulgation complète, le paiement est à la valeur marchande équitable, le directeur s'abstient de la décision, et c'est autorisé par la loi provinciale). Au Québec, les lois sont un peu plus flexibles en vertu de la Loi sur les sociétés du Québec ou la nouvelle Loi sur les corporations à but non lucratif, mais la meilleure pratique reste d'éviter de payer les directeurs sauf si cela est absolument nécessaire et clairement justifié. Si vous envisagez de rémunérer un membre du conseil, demandez des conseils juridiques et assurez-vous que cela est approuvé de manière transparente par le reste du conseil avec le directeur en question récusé. De plus, noter que le paiement de tout honoraire ou frais à un directeur doit être déclaré sur le T3010. L'ARC examinera probablement de tels arrangements pour s'assurer qu'ils ne constituent pas un "avantage indus". En résumé : les membres du conseil ne devraient pas figurer sur la paye de votre organisme de bienfaisance pour leurs fonctions de gouvernance. Maintenir la gouvernance basées sur le bénévolat est le moyen le plus sûr de démontrer que votre organisme fonctionne pour le bénéfice public et non pour un gain privé.

Pourquoi Mackisen ?

Diriger un organisme de bienfaisance à Montréal ou n'importe où au Québec pose des défis uniques – langue, nuances juridictionnelles, et un régime réglementaire fédéral complexe. Mackisen CPA se distingue comme un partenaire de confiance pour les organismes de bienfaisance et les organismes à but non lucratif dans ce paysage. Voici pourquoi les dirigeants d'organismes de bienfaisance du Québec nous choisissent pour la défense contre les audits et l'orientation en matière de conformité :

  • Expertise approfondie en conformité des organismes de bienfaisance : Notre cabinet n'est pas un bureau de comptabilité généraliste ; nous avons une équipe dédiée qui se concentre sur le secteur de la charité et des organismes à but non lucratif. Des nuances de la Loi de l'impôt sur le revenu aux politiques de la Direction des organismes de bienfaisance de l'ARC, nos professionnels connaissent les règles sur le bout des doigts. Nous restons à jour sur les changements (comme les dernières mises à jour du quota de dépenses et des directives sur les activités à l'étranger) afin que vous receviez des conseils qui sont actuels et précis. Cette expertise signifie que nous pouvons rapidement identifier les problèmes de conformité et élaborer des solutions efficaces que d'autres pourraient manquer.

  • Connaissance locale de Montréal, portée nationale : Situés ici même à Montréal, nous comprenons le contexte québécois dans lequel vous opérez – qu'il s'agisse de gérer les implications de Revenu Québec, de la tenue de dossiers bilingues, ou des lois provinciales sur la collecte de fonds. Nous sommes "le cabinet de CPA près de chez vous", accessible pour des réunions en personne ou des appels rapides lorsque vous avez besoin de nous. En même temps, nous avons de l'expérience avec les processus fédéraux de l'ARC et même les appels devant les tribunaux, donc nous pouvons vous représenter au-delà du niveau local si besoin. Cette combinaison de touche locale et de portée plus large vous donne le meilleur des deux mondes.

  • Service personnalisé et pratique : Chez Mackisen, nous sommes fiers d'être plus que de simples auditeurs ou consultants – nous devenons des partenaires de votre mission. Nous prenons le temps de comprendre les objectifs et les défis de votre organisation. Nos solutions ne sont pas des check-lists standard, mais des stratégies adaptées qui correspondent à la taille, la portée et la culture de votre organisme de bienfaisance. Et lorsqu'un problème d'audit ou de conformité survient, nous retroussons nos manches et travaillons côte à côte avec votre équipe. Nos clients notent souvent notre accessibilité et notre dévouement : vous nous trouverez éducateurs autant que conseillers, en veillant à ce que vous compreniez le "pourquoi" derrière nos recommandations.

  • Soutien holistique – Au-delà de l'audit : Notre proposition de valeur va au-delà de la résolution du problème immédiat. Nous cherchons à renforcer votre organisme de bienfaisance à long terme. Cela pourrait signifier mettre en place de meilleurs systèmes financiers, former votre personnel sur la conformité à l'ARC, ou aider votre conseil à établir un Comité de vérification et de finances. Nous n'éteignons pas simplement des incendies ; nous aidons à rendre l'immeuble ignifuge. Et parce que nous offrons une gamme complète de services comptables (de la comptabilité à la vérification des états financiers), nous pouvons intégrer la conformité dans tous les aspects de votre gestion financière. Cette approche holistique vous fait gagner du temps et de l'argent, et réduit le stress de savoir qu'un seul cabinet fiable vous couvre.

  • Antécédents éprouvés de succès : La vraie preuve est dans les résultats. Mackisen CPA a guidé avec succès de nombreux organismes de bienfaisance à travers des audits de l'ARC avec des résultats allant de lettres d'audit "sans changement" à des règlements négociés qui ont évité la révocation. Nous avons aidé des organisations à conserver leur statut de charité, à se rétablir après des manquements à la conformité, et même à se réenregistrer après une révocation. Nos études de cas (comme celles partagées ci-dessus) démontrent une capacité constante à protéger les intérêts de nos clients. Nous sommes fiers que nombre de nos clients viennent par recommandations – il n'y a pas de plus grand témoignage qu'un leader de non-profit disant à un pair : "Mackisen a sauvé notre organisme de bienfaisance." Nous nous efforçons de gagner ce niveau de confiance à chaque engagement.

En conclusion, Mackisen CPA est particulièrement équipé pour aider les organismes de bienfaisance du Québec à maintenir la sécurité de leur enregistrement. Nous savons qu'en tant que cadre d'une organisation à but non lucratif ou membre d'un conseil d'administration, votre passion réside dans votre cause – qu'il s'agisse de nourrir des familles, d'éduquer des jeunes ou de protéger l'environnement – et non dans l'interprétation des lois fiscales ou la gestion des audits. C'est là que nous intervenons. Nous nous occupons du travail minutieux de conformité et de défense contre les audits afin que vous puissiez vous concentrer sur ce que vous faites le mieux : faire une différence dans la communauté. Avec Mackisen à vos côtés, vous avez l'esprit tranquille sachant que les fondations légales et financières de votre organisme de bienfaisance sont solides. Dans l'environnement réglementaire en constante évolution, nous serons votre guide et gardien, veillant à ce qu'un audit de l'ARC devienne une note de bas de page dans l'histoire du succès de votre organisme de bienfaisance, et non un titre. Laissez-nous vous aider à naviguer dans les complexités, à protéger votre statut caritatif et, finalement, à donner à votre organisation la possibilité d'atteindre sa mission avec confiance.

Votre mission est trop importante pour être mise de côté par des problèmes de conformité – et avec la bonne expertise, ce ne sera pas le cas. Mackisen CPA est ici pour garantir que votre organisme de bienfaisance reste conforme, crédible et prêt à servir Montréal et au-delà pendant des années à venir. Ensemble, nous garderons votre enregistrement caritatif sécurisé et votre impact grandissant.

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